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Circuits courts : Le fil des bons produits, un premier succès à Bastide Niel
À Bastide Niel, une synergie locale se développe en faveur des circuits courts et d’une alimentation accessible à tous.
Le 5 novembre dernier, la première vente flash du « Fil des bons produits Bordeaux–Bastide Niel » [QR code ci-dessous], organisée par Natura Impact en partenariat avec le Centre d’animation Bastide–Queyries, a rencontré un véritable succès.
En à peine une heure et demie, plus de 200 kg de fruits et légumes locaux ont été vendus dans une atmosphère conviviale et solidaire. Habitant.e.s du quartier, familles, etc., se sont déplacé.e.s pour cette première, marquée par un réel engouement collectif autour d’une alimentation locale & durable..
Le panier « découverte » ultra frais, proposé à 3 euros pour environ 4 kilos de produits, notamment des carottes et du chou doux issus de l’agriculture conventionnelle de Nouvelle-Aquitaine, illustre la démarche du projet : réduire le gaspillage alimentaire tout en valorisant les circuits courts.
Le projet EVA à Bastide Niel : relier habitant.e.s et alimentation durable
Pour Yohan Hubert, fondateur de Natura Impact, qui développe à Bastide Niel EVA, un projet qui réunit alimentation durable, inclusion sociale et qualité de vie en pied d’immeuble, cette réussite illustre pleinement la philosophie du programme : « Créer un espace de lien, de service, de rencontre et de sens autour du local et du vivant ».
Ce premier rendez-vous marque une étape importante dans la mise en œuvre concrète d’un modèle alimentaire de proximité, axé sur la coopération, la sensibilisation et le lien entre producteurs/trices et habitant.e.s à Bastide Niel.
Un partenariat fort entre Bastide Niel et le Centre d’animation des Queyries
L’initiative s’inscrit également dans la dynamique du Centre d’animation Bastide–Queyries, acteur historique du quartier, soutenu par la SAS Bastide Niel composée de BMA, Domofrance & Aquitanis. En effet, dans le cadre d’une convention triennale, la SAS Bastide Niel accompagne le Centre d’animation Bastide–Queyries dans la réalisation d’actions communes, comme des expositions, animations, événements culturels, Festival du cirque, etc., et à renforcer le lien social dans un quartier en pleine évolution.
Patio : 44 nouveaux logements en accession sociale à la propriété à Bastide Niel
Courant 2027, l’EcoProjet Bastide Niel sur la rive droite de Bordeaux accueillera Patio, une résidence de 44 logements en accession sociale à la propriété ainsi que des locaux artisanaux. Porté par Alexandre Lacaze Architecte pour Axanis, filiale d’Aquitanis, le projet propose un environnement traversant et végétalisé conçu pour favoriser le lien avec la nature & offrir aux habitants des logements ventilés & multiorientés. Plus d’explications avec Alexandre Lacaze.
L’offre de logements en accession sociale à la propriété s’étoffe à Bastide Niel. En effet, après la construction de :
- 59 logements portés par l’Atelier Cambium et le studio elua pour exterrA/Domofrance ;
- 61 logements portés par l’agence d’architecture HOBO pour Axanis, filiale d’Aquitanis ;
- Et 36 logements pensés par l’agence Thierry Girault Architecte pour Axanis/Aquitanis ;
Alexandre Lacaze architecte, accompagné du paysagiste SOCAMA, s’apprête à lancer le chantier de 44 nouveaux logements accessibles depuis les rues du Maréchal Niel & des Esteys.
Réparti sur deux bâtiments distincts, hauts de quatre étages chacun, le projet d’une surface plancher totale de 3250 m² accueillera :
- 1 T1,
- 12 T2,
- 20 T3,
- 11 T4 dont 3 duplex,
- 586 m² réservés à des locaux artisanaux en rez-de-chaussée,
- Ainsi qu’un local vélo de 150 m².
Une rue intérieure largement végétalisée
L’un des points notables du projet réside dans sa conception traversante.
Pour cause, une rue intérieure baptisée « le chemin de traverse », largement végétalisée en pleine terre, séparera les deux bâtiments, créant une zone intermédiaire entre l’espace public (rue des Esteys et rue du Maréchal Niel) et les espaces semi-privés de la résidence.
Conçue comme un prolongement de la rue des Sarments, cette séquence végétalisée organisera les accès aux logements tout en marquant une transition douce entre la ville et les logements.
Une terrasse partagée et un jardin de contemplation
Mais ce n’est pas tout. Côté Est, une terrasse partagée végétalisée de 117 m² au premier étage agrémentera l’un des volumes, tandis qu’un jardin de contemplation de 105 m², inspiré des jardins japonais, s’installera au rez-de-chaussée du second, accessible par un porche.
Ces deux espaces communs s’inscriront dans une logique de respiration au sein de l’îlot : « Ces aménagements permettront d’apporter de la fraîcheur et d’ouvrir les bâtiments sur des usages partagés, tout en maintenant un équilibre de densité », explique l’architecte Alexandre Lacaze.
Des espaces pensés pour le confort quotidien
Les logements ont été pensés pour offrir des conditions de vie confortables, en s’appuyant sur une organisation traversante.
« L’objectif était de proposer des logements traversants, avec au moins deux orientations, parfois trois, pour garantir une circulation de l’air optimale, remarque Alexandre Lacaze, avant de poursuivre : c’est une exigence forte du projet : créer des logements bien orientés, bien ventilés, même dans une volumétrie innovante. »
Ainsi, la majorité des logements seront multiorientés favorisant une ventilation naturelle efficace et une bonne lumière intérieure tout au long de la journée.
Chaque unité disposera également d’un espace extérieur privatif, sous forme de loggia de 6 m² pour la plus petite, & de 25 m² pour la plus grande. « Nous voulions un vrai prolongement du logement, pas juste un balcon plaqué », précise l’architecte.
Extérieur métallique, intérieur minéral
« L’idée était de créer une rupture entre une enveloppe extérieure lisse, calepinée, et des ambiances intérieures plus organiques, plus souples dans leur expression », souligne Alexandre Lacaze.
C’est pourquoi la résidence repose sur une structure en béton massif, complétée par des charpentes bois en partie haute.
Les façades et toitures visibles depuis l’espace public sont habillées d’un revêtement métallique. Cette continuité de matière entre les parois verticales et les toitures participant à l’unité visuelle du projet.
En toiture, des panneaux solaires qui occuperont une surface de 48 m² sont intégrés conformément aux prescriptions réglementaires, venant discrètement s’inscrire dans l’enveloppe tout en contribuant aux performances énergétiques du bâtiment.
Puis, à l’intérieur de l’îlot, le langage change… Les surfaces situées en cœur d’îlot (autour du jardin de contemplation, de la terrasse partagée ou dans les loggias), sont recouvertes d’un enduit minéral épais, appliqué sur cinq centimètres. Le grain et la densité visent à renforcer la minéralité du lieu, afin d’offrir « un intérieur plus organique, plus souple ».
Une collaboration sur la durée
« Il y a eu des difficultés liées à la pandémie, mais la volonté commune de faire avancer le projet a toujours été là », insiste l’architecte, qui évoque une relation de travail constructive avec la SAS Bastide Niel composée de BMA, Domofrance & Aquitanis.
Ce projet marque également une première intervention de l’agence au sein même de Bordeaux, après plusieurs réalisations dans la périphérie (Cenon, Mérignac, Bruges) & d’un engagement de long terme dans le logement social, amorcé notamment à Pau.
Crédit des photos : 2pixels
HerEntrep salue la qualité et la cohérence du projet Bastide Niel
En mai 2025, une délégation de chercheurs québécois, partenaires du programme de recherche franco-québécois Entrepreneurs du patrimoine (HerEntrep), en collaboration avec l’ESPI Bordeaux, a visité l’EcoProjet Bastide Niel.
À l’issue de cette visite, les chercheurs ont adressé un « Rapport d’étonnement » qui met en lumière « les enjeux architecturaux, patrimoniaux, sociaux et environnementaux de ce projet d’envergure » et « la richesse des échanges autour de la transformation du quartier ».
« Une cohérence architecturale forte »
Les chercheurs soulignent avant tout « l’attention portée à l’architecture ».
« Malgré la complexité inhérente à un projet d’une telle ampleur, une cohérence architecturale forte se dégage du quartier. »
Ils saluent le « choix des matériaux, des textures et des teintes », et notamment « l’omniprésence du blanc, qui confère une identité visuelle claire ».
Selon le rapport, « ce parti-pris audacieux, à la fois expressif et singulier, témoigne d’une maîtrise rare pour un projet de cette envergure. »
« Le dialogue entre ancien et nouveau est une réussite »
La délégation a également observé la manière dont Bastide Niel intègre les traces de son passé industriel :
- « L’intégration des vestiges industriels du site a été largement saluée. »
- « Le dialogue entre ancien et nouveau, en particulier via l’harmonisation chromatique, est perçu comme une réussite. »
Darwin et Bastide Niel : une articulation stratégique
Le rapport évoque également la relation avec Darwin Écosystème, « perçue comme un enjeu stratégique fort ».
« Il semble essentiel de maintenir l’autonomie et le caractère alternatif de Darwin, tout en assurant une connexion fluide et réfléchie avec le reste du quartier. »
« Cette articulation est perçue comme un atout déterminant pour la vitalité du secteur. »
« Un verdissement multiéchelle »
Les chercheurs ont également salué le traitement des espaces verts et la qualité environnementale du projet : « La qualité du traitement des espaces verts a été soulignée, notamment dans sa capacité à dépasser la seule logique de canopée pour proposer un verdissement multiéchelle. »
« Bastide Niel constitue une étude de cas inspirante »
Pour la délégation québécoise, « cette visite a permis d’ouvrir des perspectives de recherche comparative, notamment avec les quartiers Griffintown (Montréal) et Saint-Roch (Québec). L’intégration du patrimoine industriel au sein de projets de renouvellement urbain est un enjeu partagé, et Bastide Niel constitue une étude de cas inspirante. Certains envisagent même de mobiliser cette expérience dans leurs enseignements universitaires. »
Crédit des photos : Elodie Texier, enseignante-chercheuse en urbanisme, ESPI Bordeaux.
Le Moniteur : « une version assouplie et végétalisée de Bastide Niel »
Le Moniteur, l’hebdomadaire de référence dans la construction et le cadre de vie en France vient de publier dans son édition numérique, un article sur la version assouplie & végétalisée de Bastide Niel. Lire ci-dessous.
« La semaine prochaine, le comité de pilotage de la SAS Bastide Niel (composée de BMA, Domofrance & Aquitanis) validera le nouveau plan guide de l’aménagement de cet écoquartier de 35 hectares. Une version élaborée par l’agence PHILIPPON – KALT ARCHITECTES URBANISTES qui prend la suite des urbanistes de MVRDV, et qui prône le végétal, l’appropriation des lieux par les habitants, l’éloignement de la voiture et la souplesse. »
● Avec les interventions de Claire Vendé, directrice de BMA; Brigitte Philippon, co-fondatrice de PHILIPPON – KALT ARCHITECTES URBANISTES & Rémi Salles de A+R PAYSAGES, responsable des aménagements paysagers de Bastide Niel.
[Mentionnés dans l’article : CoBe Architecture et Paysage & l’agence d’urbanisme & d’architecture laq]
▶️ Avec l’aimable autorisation de l’auteure Madame Orianne Dupont.
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