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Les Ateliers A+ construisent le Campus Galène à Bastide Niel
A Bastide Niel, les Ateliers A+ construisent pour le groupe EDH le Campus Galène, un ensemble immobilier qui réunira une école de l’enseignement supérieur (EFAP) & 168 logements étudiants. Plus d’explications avec Fabien Thuile, architecte associé chez les Ateliers A+ assisté sur le projet par Gilles Gal & Sophy Nhim.
L’offre pour les étudiants s’étoffe à Bastide Niel ! Ainsi, après l’ESSCA qui a ouvert ses portes dans l’ancien Mess des officiers en septembre 2023 et l’inauguration de 210 logements étudiants la même année, c’est au tour du Campus Galène, dont la livraison est prévue fin 2025, de prendre place face aux archives métropolitaines, entre la rue des Tonneliers, la rue du maréchal Niel & la rue Gilberte Martin-Méry.
Haut de cinq étages, le bâtiment en forme de « L » abritera :
- Une école de communication (EFAP) sur 3 036 mètres carrés ;
- Une résidence étudiante sur 4 820 mètres carrés ;
- Des logements de fonction ;
- Et deux locaux qui pourront accueillir une centaine de vélos.
Un jardin central
« Ici, tout l’enjeu était d’une part, d’intégrer de manière rationnelle les deux entités du programme dans la forme de l’îlot. Et d’autre part, de respecter les préconisations de Winy Maas, l’urbaniste architecte de la ZAC Bastide Niel, mais également celles de la SAS Bastide Niel comme par exemple la transparence à l’eau, le raccordement au chauffage urbain alimenté par la géothermie, le contrôle des consommations d’énergie, l’éclairage naturel, etc. De plus, lors de la conception, nous nous sommes largement inspirés du Label bâtiment frugal bordelais bien qu’il ne soit pas alors encore imposé au tertiaire » commence Fabien Thuile.
« Loin d’être pour nous inhabituel, ce travail de modelage nous a permis de réaliser des logements étudiants atypiques dont certains disposeront de tropéziennes, mais aussi des terrasses végétalisées collectives, des espaces partagés, ainsi qu’un jardin central commun avec l’école », poursuit-il.
Dans l’objectif de « pérenniser & d’optimiser » l’ouvrage, le choix des matériaux s’est orienté sur le béton brut pour sa structure ainsi que pour sa façade de couleur blanche, dans laquelle se fonderont des panneaux photovoltaïques. Et sur le bois pour sa charpente, qui accueillera des bacs métalliques à effet joint debout.
Quant aux façades donnant sur l’intérieur entièrement végétalisé de l’îlot – le jardin commun -, elles seront revêtues de terre cuite afin d’offrir « une ambiance conviviale & chaleureuse » aux étudiant.e.s.
« L’usage doit être le principal gagnant »
Ouvert sur l’espace public, l’accès au hall d’entrée largement vitré de l’école ou à la résidence se fera par le jardin depuis la rue des Tonneliers.
Les étudiants rejoindront ensuite l’école qui occupera le rez-de-chaussée ainsi que le premier étage ou leurs logements disposés entre le premier & le dernier étage par un accès indépendant.
Salles de classe, studio d’enregistrement, espaces de détente… La plupart des espaces de l’école seront visibles depuis la rue et le jardin grâce à l’atrium central vitré, ce qui offrira un réel effet de transparence à l’ensemble.
Côté logements, du T1 au T2 & T3 pour les colocations, tous pourvus de brasseurs d’air & de volets roulants bioclimatiques, « l’usage doit être le principal gagnant », précise l’architecte. « On sort des classiques où les étages sont superposés & les logements casés comme des cubes de sucre», poursuit-il.
« En effet, des émergences non orthonormées se sont imposées afin de faire coïncider le programme au volume ».
Un aménagement paysager spécifique
Résultat ? Cette géométrie complexe d’inspiration pyramidale a permis la réalisation d’heureux « accidents » comme des tropéziennes & des terrasses plantées privatives ou collectives creusées dans la masse du bâtiment et incrustées dans les toits.
Ainsi donc, la végétation se déploiera depuis le jardin en pleine terre du rez-de-chaussée & jusque dans les étages grâce à un aménagement paysager spécifique.
« Par son aspect brut et sculptural, ses façades rythmées, ses lignes bousculées par de grandes failles, contrastées par des puits végétaux, le Campus Galène deviendra un repère urbain végétalisé au sein de la ZAC Bastide Niel », conclut Fabien Thuile.
Crédit photos : Atelier Caumes, photographie d’Architecture.
{Portfolio} Ubisoft Bordeaux inaugure ses nouveaux locaux à Bastide Niel
Le 8 octobre dernier, Ubisoft Bordeaux a inauguré ses nouveaux locaux dans le quartier Bastide Niel à deux pas d’Eklo village. D’une hauteur de trois étages et sur 7780 mètres carrés de surface de plancher, la construction répond à de nombreuses exigences : environnementales, patrimoniales, techniques et humaines.
Sur la base de premiers plans réalisés par MOA, l’agence d’architecture de conception du projet, et épaulés par Cap Ingelec qui a réalisé la maîtrise d’œuvre d’exécution et bureau d’études fluides, Les ateliers 4+ ont su s’adapter aux préconisations de l’architecte-urbaniste de l’EcoQuartier Winy Maas, et aux exigences du géant français des jeux vidéo.
{Portfolio} : l’Atelier Cambium et OLGGA architectes ont livré « Parvis Orion »
Crédit photos : Atelier Caumes, photographie d’Architecture.
Domofrance construit 70 logements sociaux avenue Thiers
L’atelier d’architecture Ferret construit 70 logements sociaux avenue Thiers pour Domofrance dont la livraison est prévue en mars 2025. Réparti sur trois bâtiments, l’ensemble offrira qualité de vie, performance énergétique & mixité sociale. Plus d’explications avec Raphaël Ficarelli, responsable du pôle aménagement public et valorisation foncière chez Domofrance & Maud Ollivier, responsable de programmes locatifs chez Domofrance.
« Aujourd’hui plus que jamais, les capacités des ménages se réduisent & les bailleurs sociaux doivent être au rendez-vous, commence Raphaël Ficarelli. Grâce à l’Ecoprojet Bastide Niel de la SAS Bastide Niel dont nous sommes actionnaires avec Aquitanis & Bordeaux Métropole Aménagement, nous pouvons permettre à des foyers modestes de vivre en centre-ville dans des logements de qualité, proche des services & dans un environnement végétalisé. »
Ainsi, après la réalisation de 54 logements sociaux dont les travaux s’achèvent quai de Queyries, ce sont 70 logements en construction entre Bord’ha & le gymnase Thiers avenue Thiers qui seront livrés en mars prochain.
Des logements en PLUS, PLAI & PLS
Structures béton & charpentes bois, les trois bâtiments seront revêtus en toiture & en façade de tuiles plates en terre cuite de couleur gris souris afin d’offrir une unité visuelle & esthétique à l’ensemble.
Basées sur des paramètres traditionnels et intelligents comme l’orientation, l’ensoleillement, la ventilation naturelle, etc., les réalisations proposeront un local pour les deux-roues de 150 m2 et 70 logements locatifs sociaux répartis sur huit étages de la manière suivante : 25 T2, 29 T3, 12 T4, 4 T5.
Dont :
- 41 logements en PLUS, financés par le Prêt locatif à usage social correspondant aux locations HLM (habitation à loyer modéré) ;
- 22 logements en PLAI, financés par le Prêt locatif aidé d’intégration, attribués aux locataires en situation de grande précarité ;
- 7 logements en PLS, financés par le Prêt locatif social, attribué aux candidats locataires ne pouvant prétendre aux locations HLM, mais ne disposant pas de revenus suffisants pour se loger dans le privé.
Des espaces extérieurs pour chaque logement
Chaque logement, disposera d’un espace extérieur d’au minimum six mètres carrés.
De plus, raccordés au réseau de chaleur géothermique, comme l’ensemble de la ZAC, les trois bâtiments seront énergiquement sobres et performants, grâce notamment à l’installation de panneaux photovoltaïques destinés à l’autoconsommation des équipements communs : éclairage, vmc, interphone. Sans oublier des places de stationnement qui seront prévues dans un parc en silo à proximité.
Enfin, grâce à la relation directe entre les logements du rez-de-chaussée et la rue, espace public paysager à priorité piétonne, l’aspect « village » y sera fortement marqué, générant ainsi convivialité et incitant les habitants et usagers à s’approprier les lieux et à promouvoir l’interaction sociale et le vivre-ensemble.
« Il n’y a aucune raison pour que ce soit toujours les plus aisés qui puissent vivre en centre-ville, insiste Raphaël Ficarelli avant de conclure : la mixité sociale est indispensable pour qu’une ville fonctionne bien. »