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Bastide Niel : Andréa Kiss fait le point sur l’avancement de l’écoprojet
Vendredi dernier, Andrea Kiss, vice-présidente de Bordeaux Métropole en charge de l’aménagement urbain et naturel, s’est rendue sur le site de Bastide Niel. L’occasion de faire un état des lieux de l’écoprojet, porté par la SAS d’aménagement Bastide Niel, et d’échanger sur les prochaines étapes d’un quartier en construction.
Plus de 600 logements déjà livrés
Depuis le lancement des premiers chantiers, Bastide Niel a déjà vu sortir de terre 617 logements, dont 351 logements sociaux.
Ces logements incluent des programmes à forte dimension sociale, comme le Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), porté par le CCAS de Bordeaux en lien avec Bordeaux Métropole Aménagement (BMA), ou encore des résidences étudiantes réalisées par Domofrance et BMA.
Des équipements publics livrés
Le quartier commence également à prendre forme autour de ses équipements structurants. Deux projets publics sont d’ores et déjà en service :
- Le groupe scolaire Billie Holiday, qui accueille 18 classes ;
- Un city stade, intégré à l’espace public.
Des programmes emblématiques déjà implantés
Plusieurs réalisations privées participent à ancrer le quartier dans la dynamique urbaine :
- La clinique ORL Thiers, spécialisée en ophtalmologie ;
- L’ESSCA, école supérieure de commerce installée depuis 2021 ;
- Eklo hôtels, dédié à l’hébergement accessible ;
- Ubisoft Bordeaux, acteur majeur de l’industrie vidéoludique.
425 logements en cours de construction
Actuellement, 425 logements supplémentaires sont en chantier dans le quartier. Ils viendront compléter l’offre déjà disponible, en lien avec les ambitions du plan-guide : mixité sociale, densité maîtrisée, espaces publics généreux.
Premières livraisons prévues pour 2025
Plusieurs programmes structurants seront livrés au cours de l’année 2025 :
- Le campus Galène, dédié aux écoles du Groupe EDH (EFAP, ICART, Brassart) ;
- L’extension de l’hôtel Eklo, baptisée Eklo Village.
De nouveaux projets en préparation
À l’échelle du quartier, de nombreux chantiers restent à lancer. Parmi les projets à venir :
- Le PESMD Bordeaux Nouvelle-Aquitaine, conservatoire régional soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine ;
- Le pôle de santé Oui Santé, projet porté par Nouvelles Fonctions Urbaines (NFU) ;
- Estantat, un programme mixte de logements, commerces et stationnement, développé par Legendre Immobilier ;
- Le programme de logements et commerces porté par Groupe Soline, conçu par Agate Architectes.
Un engagement fort en faveur de l’accession sociale
Enfin, les associés de la SAS d’aménagement, BMA, Aquitanis et Domofrance, réaffirment leur volonté de construire une ville accessible à tous. Aujourd’hui, ce sont 1 422 logements qui sont sous permis de construire ou en cours d’instruction, avec un effort significatif sur l’accession sociale.
À Bastide Niel, le projet EVA ouvre le débat sur une alimentation plus juste
Vendredi 16 mai, dans le cadre des 48h de l’agriculture urbaine, le projet EVA a organisé dans les locaux de l’ESSCA Bordeaux à Bastide Niel, un premier déjeuner-débat sur le thème : « Peut-on encore manger sain et local pour moins de 3€ ? ». En collaboration avec Natura Impact, SOPIC, BMA, L’ESSCA, Agro campus Bordeaux, le centre d’animation Bastide Queyries, Jardin perché et la ville de Bordeaux, ce moment d’échanges s’est déroulé autour d’une question concrète : comment rendre accessible une alimentation équilibrée et de qualité, en tenant compte des contraintes de chacun ?
Un format original pour un enjeu collectif
À l’origine de ce temps fort, Yohan Hubert, fondateur de Natura Impact et initiateur du projet EVA, a souhaité proposer un format à la fois convivial et stimulant. Ce déjeuner-débat s’est articulé autour d’un « jeu de rôle » où chacun était invité à adopter un point de vue différent du sien pour alimenter le débat.
Objectif : ouvrir la discussion, faire émerger des pistes concrètes, et mieux comprendre les leviers possibles à activer. « Ce n’est pas une conférence, ni une animation, mais un moment de partage », précisait-il en introduction. « Ce que nous voulons, c’est repenser collectivement nos habitudes, nos contraintes, nos choix. »
Dans cette dynamique, le chef cuisinier Jean-Christophe Martinez a relevé un défi culinaire en direct : composer un repas complet, local, gourmand et équilibré, pour moins de 3 euros par assiette. Une démonstration concrète de ce que l’on peut imaginer lorsque l’on repense nos manières de cuisiner et de consommer.
Un moment pour tester, apprendre et ajuster
En clôture, Yohan Hubert a remercié l’ensemble des participants pour leur engagement, tout en rappelant la dimension expérimentale de ce premier rendez-vous :
« Ce déjeuner convivial fut aussi pour nous un moyen de mesurer l’appétit collectif pour ces sujets, et de sentir l’élan, les questions et parfois les tensions, autour d’un thème aussi simple et complexe que l’alimentation. »
À travers cette initiative, EVA entend poursuivre la réflexion sur l’accessibilité alimentaire, et intégrer ces apprentissages dans la programmation de ses futurs lieux de vie à Bastide Niel et ailleurs.
Une vision de l’alimentation par EVA
Porté par Yohan Hubert, fondateur de Natura Impact, le projet EVA explore une approche systémique de l’alimentation, fondée sur l’idée de réconcilier santé, écologie et accessibilité. Voici quelques-unes des idées partagées lors du débat :
Consommer local = plus durable ?
Le local peut contribuer à la durabilité (réduction des transports, soutien à l’économie locale), mais il ne peut à lui seul répondre à l’ensemble des besoins. Une approche hybride, mêlant circuits courts, agriculture durable et complémentarité des échelles territoriales, semble plus réaliste.
Moins de viande = planète sauvée ?
Réduire la consommation de viande, surtout industrielle, a un impact climatique favorable. Toutefois, une transition progressive et contextualisée, valorisant les élevages durables et la diversité des protéines, paraît plus adaptée qu’un modèle unique.
Les ultra-transformés sont-ils indispensables ?
Ils répondent à des besoins logistiques et économiques, mais posent des problèmes de santé publique. Leur place dans notre alimentation mérite d’être reconsidérée au profit d’aliments plus simples et diversifiés.
Le bio est-il réservé aux privilégiés ?
Le bio reste plus coûteux, mais il représente une solution environnementale crédible. Son accessibilité dépendra de politiques publiques fortes et d’un changement global de modèle.
« La vraie question n’est pas de savoir s’il faut manger bio ou local, mais comment rendre une alimentation de qualité accessible au plus grand nombre dans un monde instable », conclut Yohan Hubert.
Participants du déjeuner-débat EVA :
Le déjeuner-débat organisé par EVA le 16 mai dernier à l’ESSCA Bordeaux a rassemblé une diversité d’acteurs issus de différents horizons :
- Représentants des étudiants des campus ESSCA et Agro Campus
- Habitants du quartier Bastide Niel : jeunes couples, familles et seniors du centre d’animation Bastide Queyries
- Florian Baril, président de SOPIC Aquitaine
- Charles Bassi, directeur du campus ESSCA Bordeaux
- Vincent Chabas, directeur du CROUS Bordeaux-Aquitaine
- Étienne Dupuy, investisseur, ancien CEO de Ceetrus et Nhood
- Guillaume Ferry, agriculteur entrepreneur
- Jowita Gouget, directrice d’ENVOL 33
- Thomas Hardouin, directeur du développement SOPIC Aquitaine
- Solène Hazard, enseignante en sciences et techniques alimentaires, Bordeaux Sciences Agro
- Yohan Hubert, fondateur d’EVA et de Natura Impact
- Nicolas Martin, directeur de l’aménagement, Bordeaux Métropole Aménagement (BMA)
- Sophie Perreau, chargée d’études et de communication, Bordeaux Métropole Aménagement
- Nicolas Rousset, directeur du centre d’animation Bastide Queyries
- Patrick Sauvant, enseignant-chercheur en nutrition et sciences des aliments, Bordeaux Sciences Agro
urbanmakers et aaNN construisent 65 logements sociaux à Bastide Niel
À Bordeaux, Domofrance s’apprête à lancer le chantier de 65 nouveaux logements sociaux & d’un local commercial dans l’EcoProjet Bastide Niel. Innovante par ses choix de matériaux locaux et durables, la résidence dont la livraison est prévue courant 2027, promet un cadre de vie qualitatif à ses futurs habitants. Plus d’explications avec les architectes : Antoine Motte fondateur d’urbanmakers & Nicolas Novello, fondateur de aaNN.
Des logements traversants
Située entre les rues Manon Roland et Flora Tristan, précisément dans le secteur des anciennes voies ferrées, le bâtiment, d’une longueur de 147 mètres, présentera une surface plancher totale de 4691 m², dont 4490 m² dédiés aux logements, complétés par 163 m² de local commercial en rez-de-chaussée sur le Cour Le Rouzic. Antoine Motte souligne : « Tous les logements sont traversants, ce qui est capital en termes de confort climatique. » Au total, la résidence comptera 65 logements répartis de la manière suivante :
- 21 T2,
- 30 T3,
- 10 T4,
- Et 4 T5,
- Dont 15 duplex, profitant ainsi de la singularité architecturale du projet.
La structure du bâtiment repose sur une combinaison ingénieuse de béton pour le squelette intérieur et de murs à ossature bois en extérieur, constituant ainsi un « manteau » isolant performant.
Une façade en bois de châtaignier
Une des spécificités du projet réside dans l’utilisation de « tavaillons » en bois de châtaignier, matériau local originaire de Corrèze, venant habiller les façades. « C’est un choix fort pour valoriser une filière locale et durable », insiste l’architecte.
Des espaces de vie soignés
Chaque logement disposera d’un cellier de 1,73 m² et d’espaces extérieurs généreux sous forme de loggias d’une superficie de 8,8 m² ou de tropéziennes qui atteindront 18,04 m². « Non seulement les résidents bénéficieront d’espaces extérieurs, mais ces derniers bénéficieront tous de rangements pratiques, détaille Antoine Motte avant de poursuivre : cette conception favorise ainsi un réel prolongement des pièces de vie vers l’extérieur. »
Inspiré des échoppes bordelaises
L’organisation intérieure « inspirée des échoppes bordelaises traditionnelles », favorise un sentiment de voisinage à échelle humaine. En effet, onze escaliers seront répartis sur toute la longueur du bâtiment desservent au maximum six logements chacun, créant ainsi « des petits voisinages plutôt que l’anonymat d’un grand ensemble », selon l’architecte. De plus, chaque entrée bénéficiera de son propre local à vélos, intégrant ainsi la mobilité douce au quotidien des résidents. Au total, 238,63 m² de locaux vélos seront disponibles.
Un projet labellisé « Bâtiment Frugal Bordelais »
Le bâtiment respecte les normes du label « Bâtiment frugal bordelais » (niveau 3 feuilles), témoignant d’une architecture responsable et économe en ressources.
De plus, comme l’ensemble des constructions de Bastide Niel, la résidence sera raccordée au réseau de chaleur géothermique Plaine de Garonne énergie, contribuant ainsi à sa performance énergétique et à son empreinte écologique réduite.
Une collaboration réussie avec les acteurs locaux
Antoine Motte souligne enfin « l’excellente coopération avec Domofrance et la SAS Bastide Niel, qui a permis d’aboutir rapidement à une validation du projet. Sans oublier le rôle crucial de Nicolas Novello, dans la gestion des aspects techniques de la façade et dont le rôle sera clef pour le suivi de chantier. »
Nicolas Novello : entre tradition & innovation
Architecte bordelais associé au projet depuis 2022, le fondateur de aaNN, Nicolas Novello, apporte une expertise précieuse, notamment dans la recherche et la mise en œuvre de solutions architecturales innovantes et artisanales.
Nicolas Novello, architecte partenaire basé à Bordeaux, est intervenu dès 2022 sur ce projet en collaboration étroite avec Urbanmakers. Introduit dans le projet grâce à Domofrance, Nicolas Novello a largement contribué à la recherche approfondie sur le revêtement en tavaillons de châtaignier, représentant 1700 m² de façade, soit environ 130 000 tavaillons façonnés à la main.
Valoriser la filière locale et durable du châtaignier
Pour Nicolas Novello, l’intérêt de ce choix est multiple : « C’est un matériau noble et local, qui offre une dimension artisanale et apporte une forme de vibration à la façade. Ce projet permet également de soutenir et valoriser une filière locale et durable, contribuant ainsi au maintien d’un savoir-faire artisanal traditionnel », souligne-t-il.
La dimension humaine et environnementale du projet résonne particulièrement pour lui : « C’est une véritable chance de pouvoir offrir une telle qualité de logement social, avec un matériau durable et esthétiquement remarquable. Cela apporte une valeur ajoutée évidente au quartier Bastide Niel », conclut Nicolas Novello.
Eklo Village sort de terre à Bastide Niel


